Appelation d'origine protégée

Le Roquefort, un fromage
de brebis au lait cru

Ces brebis qu’on aime voir en pâture

Bonne herbe, bon lait

Les vertus du pâturage

Bien manger et manger local : pour les brebis aussi !

Le secret d’un lait cru de qualité, les brebis du rayon de Roquefort le connaissent sur le bout des pattes. Le pâturage en plein air, parmi les prairies de graminées et de légumineuses, rejaillit de façon incomparable sur la richesse nutritionnelle de leur lait. Ajoutez à cela une conservation saine des fourrages et une vive attention au bien-être animal. Tous les ingrédients d’un bon lait cru sont réunis.
Luzerne et sainfoin, trèfle blanc, lotier, orge et blé, tout un grimoire d’herbes magiques est savouré par les brebis sur les parcours et prairies de fauche, Le troupeau pâture de mars à décembre, plutôt le soir en été, et reste en bergerie en hiver, période de l’agnelage. Entre pâturages, fourrages stockés et compléments nutritifs, au moins 80% de l’alimentation des ovins provient de l’aire de collecte du lait.

Les brebis Lacaune, étoiles du berger

Tranche d’histoire

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Lait, laine ou viande ? A la fin du XIXe, les éleveurs de brebis ovins. des monts de Lacaune misent sur la production laitière pour Roquefort. Ainsi naît la brebis Lacaune, qui résulte du métissage de plusieurs races locales : brebis de Camarès, du Larzac, Lauragaise, de Rodez, des Causses et du Ségala, avec aussi des infusions de sang de mérinos et de Southdown. Croisement fécond : dès 1905 se tient le concours spécial de la race Lacaune.

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Tous les ovins ne se font pas aisément au climat des Grands Causses ! En 1810, un général d’Empire, Jean-Baptiste Solignac, prend possession du domaine de la Baume et y installe un millier de mérinos en provenance de la Vieille Castille, dont il est gouverneur. Une métairie larzacienne avec des mérinos ?
Bien plutôt un château en Espagne. L’aventure tourne court, les brebis de la péninsule ne supportant pas le froid.

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